31 décembre 2009

Avatar et les Rêves / Le Baiser au Graal


Avatar et les rêves

Avatar, de James Cameron


(Avatar, acte II)



On se souvient de Rose, sur la proue du Titanic. Les bras écartés sur le navire qui fendait un océan bleu Na’vi, elle s’écriait avec émerveillement : « I’m flying ! » - puis, au gré d’un fondu, se désintégrait, engloutie sous la surface avec le temps, et son voile qui battait au vent se retrouvait soudain morceau d’algue dans les abysses. C’est ici que revient James Cameron, dès la première réplique d’Avatar : « I started having these dreams of flying. » Jake Sully aussi voudrait voler. Le même sort lui sera réservé qu’à Rose, quand des graines de l’arbre de vie viendront se poser sur ses bras avec une grâce de méduses, l’incluant dans un univers tenant de l’air comme de l’eau. Pandora est planète aérienne et planète sous-marine ; les plantes luminescentes y brillent comme les baudroies et les anges d’Abyss.
Le passage à la 3D dont rêvait Cameron a toujours été celui-là, celui-ci d’un déplacement désespérément humain sur la surface plane, 2D, de la Terre, qui se ferait déplacement en 3D - dans les airs, dans les mers. Quant à la 3D des lunettes sur votre nez (attention aux marques rouges sur les arêtes, après 2h41...) - à quoi sert-elle sinon à accentuer le sentiment d’immersion dans le film : le mot est bien choisi par le public, à la sortie de la salle, à la remontée. En plus de tirer le meilleur des effets 3D de films ratés (effets de transparence : vitres, eau, visières, écrans… que Destination Finale 4 avait essayé de mettre en valeur), Cameron fabrique un monde aux couleurs vives, capables de traverser le filtre des lunettes, et de les faire oublier. Immersion. Ce qu’il y avait de fascinant dans le Titanic, finalement, c’était peut-être sa plongée dans la 3D de l’univers sous-marin. Avant Avatar, Cameron a essayé un premier film en 3D. Ghosts of the Abyss… Où se passait-il ? Dans l’épave du Titanic.


Avatar est conçu pour susciter le bonheur de manière animale. On peut voir là un versant de la nécessité de parler aux foules, un avatar du commerce forcené et répugnant. C’est aussi une manière de vouloir s’adresser à une communauté, humaine, terrestre ; versant écologique de l’œuvre : nous partageons une même planète, nous sommes un groupe d’animaux. Et Cameron de parler à l’animal en nous en proposant une jouissance profondément désintellectualisée ; en un mot : un bonheur d’enfant. « You’re like a child », reproche Neytiri à Jake, qui s’amuse à tambouriner sur les fleurs luminescentes pour leur faire rendre plus de lumière. Des grands aliens de Cameron aux Maximonstres de Jonze, sortis au cinéma le même jour, il n’y a qu’une légère différence (oui, oui... et quelques dollars) dans la manière d’écrire un nouvel hymne à l’enfance.
Ce bonheur désintellectualisé prend ses racines dans un enthousiasme profond chez le spectateur. C’est d’abord le bonheur de l’homme paralysé qui retrouve ses jambes : première scène de course, de libération, écho de la scène de libération de Jack, le paria devenu king à la proue du Titanic. Et nous avons déjà évoqué l’envol, figure fondamentale des rêves comme des films de Cameron, qui s’effectue, sur Pandora, à dos de banshee. On peut ici se demander si on n’a pas imposé à James Horner de reprendre la musique de Titanic – le thème est le même, à une note près - pour envoyer au public l’idée que le même succès est visé. Se crée alors un certain hiatus entre le peu d’originalité – qui n’a rien à voir avec l’efficacité, oh que non – de la musique, et la révolution des images. Peu importe. Nul besoin d’inventer un nouveau langage musical pour accompagner le langage des Na’vi, aux accents tantôt tahitiens, tantôt égyptiens, inventé par un linguiste à 100 000 dollars de l’heure : l’histoire se déroule dans un monde où la communication verbale importe finalement peu puisqu’elle se fait par le lien, tsaheylu, Jake ! effectué avec l’environnement, qu’il s’agisse d’animaux, d’arbres, et – la scène de sexe est encore plus pudique que celle qui précède l’iceberg – d’êtres entre eux. A la fin, quand les Na’vi ondulent, assis en rond autour du corps de Jake déposé au pied de l’arbre, un travelling survole les mains en 3D de la tribu, qui donnent alors l’impression troublante d’être celles de la personne assise devant nous, dans le cinéma. Nous avons tous les mains levées, et communions tous devant ce qui se trouve en profondeur, qu’un écran nous sépare de ce point de fuite, ou non. Et cette volonté (j’allais écrire : volupté) d’immersion dans un monde imaginaire, nombre d’entre nous ne l’avait pas ressentie depuis l’enfance.


Après, évidemment, cette immersion porte un autre nom : non pas communion, mais connexion. C’est sûr, c'est moins enfantin... Mais Cameron évoque dans les interviews l’enfant de 14 ans en lui qui rêvait de science-fiction : à 14 ans, on est encore un peu du côté des Maximonstres, mais on a l’âge d’avoir facebook. Cette civilisation connectée de Pandora ressemble à l’utopie d’un monde qui aurait appris à se servir du fameux social network, et l’aurait intégré comme les corps na'vi ont intégré les logiciels permettant de les créer. Nous en revenons ici à cette idée évoquée dans Clones, conte moderne du réseau, du tout connecté. Avec nos machines collées aux oreilles ou aux yeux, Ipod, i-phones, nous sommes encore des colonels Quaritch engoncés dans la carlingue amplificatrice des machines. Les Na’vi sont les humains du futur, consubstantiels de leur technologie. Clones mettait en scène cette connexion négative et en rêvait la destruction, Avatar va plus loin : ici le virtuel n’a plus rien de monstrueux, il est la vie. La connexion façon Clones est passée du côté des bad guys : c’est la connexion façon colonel Quaritch, remote controlled, où il faut mimer les gestes à l’intérieur de la carlingue de l’Ampsuit pour que le robot réagisse. Caricature de ça : « I’ll see to it that you get your legs back – you real legs », dit le colonel en désignant les jambes de Jake - avec son doigt de robot.

Quaritch, c’est la vieille connexion du temps où le corps et la machine s’emboîtaient l’un dans l’autre, mais ne faisaient pas un. La différence avec l’avatar, c’est que la connexion ne se fait plus avec le mécanique, mais avec le vivant. Le final d’Avatar, sous ses airs « d’actioner bourrin », met en scène le combat du virtuel-solide contre ce virtuel-vivant. Quaritch meurt cloué à son solide par deux flèches. Son corps et sa machine le tuent lorsqu’ils ne font plus qu’un, tandis que Jake, lorsqu’il ne fait plus qu’un avec la technologie qui le porte, renaît. Nouvelle variation sur l’écologie : nous sommes tous connectés, et cela est bon ; à terme, pourtant, nous ne serons plus connectés que dans un monde gris, mourant, sans vert. La connexion doit agir sur le réel, agir sur la vie, et ne pas s’assujettir à l’action des machines – et des humains soumis à ces machines, des humains à l’intérieur d'elles. Quand on se connecte, il faut que ce soit pour l’âme, non pas pour se soumettre à du mécanique, à de l’artificiel. C'est ça : trouver à la connexion sa juste place dans le réel. Quaritch est un relent du passé, une vomissure du cinéma des années 80: il passe le film entier à se prendre pour Rambo. Et pour la petite histoire... Stephen Lang avait passé une audition auprès de Cameron à l'époque d'Aliens, pour le rôle de Bill Paxton. Nous étions au beau milieu des années 80 : il n’est pas innocent que Cameron soit allé pêcher dans ses souvenirs de castings de ces années-là pour trouver le personnage du réac’.
Des années 80, on retrouve aussi le choix du clin d’œil à Michael Jackson, cité lorsque Jake dompte l’un des énormes mastodontes à tête de requin marteau : « Who’s bad ?! », s’exclame-t-il en bombant le torse : le film était en cours de postproduction quand le King est mort.

Vous allez me dire, qu'est-ce que Michael Jackson vient foutre là-dedans ? Ben, lui aussi était resté en enfance, et puis Avatar se rêve en film total, l’œuvre somme, le rêve de Cameron : d’Aliens, il reprend la trouvaille du radar comme élément de suspense, les robots humanoïdes et Sigourney Weaver, d’Abyss, la phosphorescence des visages, la sensation du sous-marin et le personnage du militaire, de True Lies, une cascade sur une carlingue d’avion, de Titanic, la musique, le structure binaire, les personnages, Roméo et Juliette cédant leur place à Pocahontas et John Smith. Références aux films des autres aussi : Cameron a avoué au magazine Empire qu’il aurait rêvé de réaliser Jurassic Park. Ecoutez bien : le rugissement de la panthère à six pattes est celui du tyrannosaure, tandis que les mugissements des chevaux sont ceux des stégosaures du Monde Perdu. C’est un geek qui vous parle. Lucas a littéralement donné sa banque de sons à Cameron. C’est qu’ILM a participé au film, de même que Digital Domain, la boîte de Cameron spécialisée dans la création d’humanoïdes, a été assistée de Weta, la boîte de Jackson (euh... Peter, hein) ; mais aussi de BUF, boîte française chargée de l’effet de tunnel lumineux lors de la connexion à l’avatar, très probablement émue de côtoyer ces trois géants de l’image de synthèse. Film total, vous disait-on…

***


Le Baiser au Graal


(Avatar, acte III)



Pandora, c’est à la fois celle qui a tous les dons et celle qui a libéré les maux. Pandora, la planète, est donc un Eden, où tout est parfait, et le lieu où l’on en revient à l’origine du Mal : Cameron signe son entrée dans le cinéma post-11-Septembre en proposant une nouvelle métaphorisation de l’événement la plus titanesque à ce jour. Le Home Tree s’effondre, recouvre la jungle de cendres… Seulement ici, les terroristes sont américains, et les humains finalement chassés de Pandora ne sont autres que nous, pauvres spectateurs, chassés du cinéma, aliens de chair et d’os plutôt que d’images de synthèse. Avatar fait planer, cependant Cameron y ménage un sol où nous pourrions nous écraser. De la même manière, Cameron raconte l’histoire la plus chère jamais créée, en y ménageant une charge contre la technologie et l’argent sans lesquels cette histoire n’aurait jamais vu le jour.
Entouré par la nécessité du commerce, le film, du logo 20th Century Fox qui l’ouvre à la chanson pourave qui le clôt, n’a d’autre choix que d’être traversé par elle, de la mettre en scène, de la même manière que la création d’un nouvel être humain est mise en scène. Le processus était exactement identique sur Jurassic Park, qui racontait la recréation des dinosaures et les pressions commerciales entourant une telle avancée. Si Steven Spielberg trouvait son avatar au cinéma à travers la figure de Richard Attenborough, réalisateur incarnant le démiurge John Hammond, la figure de James Cameron est ici incarnée par son ancienne actrice fétiche, Sigourney Weaver : son personnage de scientifique, Grace Augustine, partage avec lui sa fascination pour la technologie (il faut la voir faire des prélèvements sur les plantes, au début du film : « Amazing, isn't it ? ») - et, surtout, le fait qu’elle doit accepter l’argent de la compagnie minière pour financer ses recherches. Au sommet de la technologie, Avatar est-il une fable anti-technologique ? Je préfère dire ça sous forme de question puisque, on l’a vu, il ne s’agit pas de rejeter la technologie, mais de l’incorporer. Film le plus cher de l’histoire, Avatar est en tout cas une fable sur la cupidité.

La véritable audace n’est pas là. La véritable audace, c’est la seule, l’unique, l’audace par excellence : l’audace prométhéenne de l’homme qui en crée un autre. En langage d’effets spéciaux, on appelle ça le Graal, la création de l’être humain par ordinateur étant ce que les animateurs ont trouvé de plus proche de ce rêve dont Mary Shelley a été l’un des symptômes. Toy Story, Shrek, Final Fantasy, présentaient les premiers pas de la quête. Zemeckis, avec Le Pôle Express, Beowulf et Scrooge, s’en est approché, puis éloigné… Fausse piste ici pour celui qui s’échina à faire disparaître la matérialité de sa caméra dans ses trois films en "mo-cap" (motion-capture) (je vous jure, c'est comme ça qu'on dit) alors que le secret, Cameron l’a compris, est de ne jamais se défaire de cette matérialité. Laisser la caméra traverser les lianes, la glisser dans d’infimes interstices entre les racines, mais multiplier les reflets orangés du soleil à travers la lentille, multiplier les zooms. Renaissance du zoom dans l’univers numérique, d'ailleurs, depuis celui de George Lucas pendant la bataille de Geonosis, dans Star Wars : Episode II... Je ne sais pas vous, mais ce zoom faussement foireux sur les espèces d'oiseaux roses, à l'arrivée sur Pandora, ça m'a rendu hystérique. Marque d'imperfection dans le monde recréé... Façon de relier les caméras les plus chères de l'histoire (les "Pace/Cameron"...) aux caméscopes amateurs ! - et au cinéma post-11-Septembre (cf.Cloverfield).

Ben Button
(tiens, Fincher, encore lui – ô, small world !) a eu l’Oscar pour avoir atteint le Graal, le premier. Vous ne le saviez peut-être pas : dans l’intégralité des plans où le visage de Brad Pitt est posé sur un corps de nain, il s’agit d’une tête 100% Computer Generated (on dit CG, ok ?) - comme celle de Jake, comme celle de Neytiri. Parions que le prochain Oscar ira à Cameron, et une flopée d’autres, d’ailleurs, pour saluer l’entrée du spectateur non pas dans une nouvelle ère de la science-fiction, mais du cinéma tout entier. On reconnaît d’ailleurs dans Avatar ce truc découvert par Ben Button que Clones avait déjà réemployé, qui consiste à rajeunir les acteurs, puisque l’avatar de Sissi (comme l’appelle mon oncle Luc) est fondé sur son visage à l’époque d’Aliens (ne vous emballez pas pour les jambes de Sam Worthington, auxquelles vous venez de penser : le trucage est beaucoup, beaucoup plus simple, il a les jambes cachées dans le fauteuil.)
Autre chose. Les acteurs devaient jouer en permanence avec une caméra devant le visage, fixée au casque qu’ils portaient, où se trouvaient quelques capteurs et de fausses oreilles de Na’vi. Ainsi la scène du baiser entre Worthington et Saldana fut-elle impossible à jouer: les caméras se touchaient, empêchant le visage des acteurs de s’approcher. Ils durent jouer le baiser à 40 cm l’un de l’autre, mimer cela... C'est après que l’ordinateur rapprocha les données, puis anima les lèvres aux endroits où elles se touchaient, s’écrasaient un peu.
Histoire de création prométhéenne, Avatar porte avec lui une nouvelle poésie du making-of... Cameron met en scène une histoire, mais aussi la création de son histoire – les points communs avec Jurassic Park vont beaucoup plus loin que quelques rugissements, qui ne sont finalement que les indices de cette parenté plus profonde. Placer un humain dans un coffre pour le changer en Na’vi revient exactement à placer un acteur dans un costume pour le changer en image de synthèse. Le sarcophage incinéré du frère et celui où Jake se connecte, filmés sous le même angle au début du film, sont clairement liés : on brûle le corps humain pour créer le corps na’vi. On ne remplace vraiment que ce qu’on détruit, selon le dicton. Un des premiers plans du film montre un cadavre enfermé dans une boîte que l’on brûle pour le détruire. C’est fondamental : on détruit la création de Dieu, pour la remplacer par celle de l’homme.



C’est la raison pour laquelle les images de synthèse fonctionnent comme jamais, que l’illusion n’a jamais été aussi parfaite, aussi belle : humains, monstres, décors, tout est sur le même plan de réalité. Avatar est la réponse à tous ceux qui se sont amusés à dire, pour dire du mal des acteurs sans en avoir l’air, de Star Wars : Episode I à 2012 : les effets spéciaux sont plus crédibles que les acteurs ! « One life ends, another begins. », dit la voix-off. Comme Jake, l’humain réapprend à marcher, « like a child »… Il réapprend à parler, à se mouvoir, redécouvre la sexualité, redécouvre la mort et l’engagement, jusqu’à ce travelling final qui conduit au cadrage parfait des yeux ouverts de Jake, la caméra posée sur ses lèvres, comme en un baiser du spectateur à son visage de Graal.
La bataille finale d'
Avatar s’achève sur une image d’une confondante beauté. Une piéta : Neytiri, aux mêmes proportions que la Marie de Michel-Ange, soutient sur ses genoux le petit être humain qui s’apprête à ressusciter, sous forme d’être de synthèse. Cela nous ramène à cette dernière image, ces yeux immenses qui s’ouvrent soudain dans la résurrection : le nouveau regard du cinéma posé sur le spectateur, du cinéma plus réel que le réel, qui contemple à présent le public comme une assemblée de personnages 2D mal faits. Dieu a créé l’homme à son image, l’homme a créé le Na’vi à l’image de Dieu : bleu, immense, avec quelque chose de la divinité égyptienne des chats... Bienvenue aux Hallelujah Mountains.



Camille

7 commentaires:

noémie a dit…

J'ai un point de vue un peu plus radical concernant toute cette histoire de connexion... Ca donnera peut-être un article-réponse.

Editrice a dit…

alors Camille ? ça va à Paris ?
as-tu reçu tous mes courriels au fait ?

j'attend une nécrologie sur Rohmer ! ;)

a+
Louise

Unknown a dit…

question: n'est-ce pas l'arbre maison qui est détruit, et non l'arbre de vie... ?
Mais Camille, merci pour cet article, je l'ai lu en retenant ma respiration.

Camille B. a dit…

Oh tu as raison, zut zut zut ! C'est bien de Home Tree dont il est question, Arbre Maison. Je vais corriger... Enfin au moment où tu lis ce message, j'ai sûrement déjà corrigé. - j'espère que ton apnée est bon signe ! J'ai lu qu'ils avaient rendu la canopée de Pandora aussi compacte que possible pour donner l'impression d'un océan, d'où le premier plan, qui y plonge - donc finalement, si tu as retenu ta respiration, c'est que le texte t'a bien rappelé le film ?!

Camille B. a dit…

L'Arbre de Vie, c'est dans Mia et la Migou... My mistake...

Anonyme a dit…

Dommage que ton article comprenne des erreurs et les phrases restent parfois bancales quant à leur fond et leur forme.
Par exemple lorsque tu dis que ILM ou Digital Domaine(je sais pas duquel tu parles d'après la tournure de ta phrase) à été assisté de WETA... C'est complètement l'inverse. Weta a mené le bateau à bon port, par soucis de temps, d'autres boites on participé. Et c'est bien weta qui a travaillé sur les Navi
Maintenant, citer BUF pour ce film, pour le seul plan qu'ils ont fait ca reste anecdotique, bien que BUF fait parti des grands du VFX européen.
Sinon, les "chevaux" à 6 pattes ont le même crie que les raptors de Jurassic park, pas les stégosaures.
...
...
mais tes remarques semblent judicieuses.

Anonyme a dit…

Je n'ai pas pu résister, j'ai cédé à la tentation de revoir Avatar à la télé hier soir. D'accord, c'était sur TF1 avec des coupures pubs, mais tout de même, en HD sur grand écran et home-cinéma, ça valait le coup.
Du coup, j'ai lu ce que se disait sur le film et c'est avec intérêt et beaucoup de plaisir que j'ai lu cette critique de Camille B.
Merci d'avoir su voir dans ce film autre chose qu'un scénario indigent, de belles images et une technique remarquable et d'avoir redonné à cette œuvre toute la richesse et la profondeur qu'elle porte.