2 juin 2012

Montgomery Clift

De Tant qu'il y aura des hommes (Fred Zinnemann, 1953) au Bal des Maudits (Edward Dmytryk, 1958) : l'homme de la semaine, c'est lui. 

Dans les deux films, il joue le rôle d'un soldat persécuté par ses petits camarades (parce qu'il ne veut pas jouer à la boxe, ou parce qu'ils ont dû refaire le ménage à cause de lui). Dans le premier, il casse la figure, et dans le second on la lui casse. Dans les deux cas, il tient. Le geste lent sans être hésitant, le sourcil pesant, le sourire très rare. L'expression "force d'inertie" semble avoir été inventée pour lui. Quelque chose, pourtant, des fulgurances à la James Dean, même si chez lui le spasme est intérieur : cette même potentialité geignarde de la voix, la grande lourdeur des mots, lorsqu'il faut bien les dire. Moins reptilien, moins noueux : un James Dean inhibé, en somme.

Robert Lee Prewitt

"What do you think you're doing ?"

"I thought you were gonna wait !"

"Why don't you learn to play the bugle ?"

"I'll find a job tomorrow...
Tonight I sleep like I"m dead..."

"I did it, Prew..." (Sinatra)

Noah Ackerman

"I was afraid that if I was myself 
you wouldn't look at me twice..."

"Today is the day, eh..."

"TOUGH"

"Almost had him, though..."

"Wonderful... Absolutely wonderful !"

Noémie

Aucun commentaire: