Ce n'est plus Halloween, ce n'est pas encore Noël. Ce n'est plus l'automne, ce n'est pas encore l'hiver. Novembre, c'est le mois antipathique où les feuilles gisent déjà toutes dans la boue et où les illuminations sont encore éteintes. C'est le nulle part de l'année. Les limbes des quatre saisons.
Pourtant on se croirait au mois de juillet : depuis deux semaines, plus un post sur mauvaises langues. Souvenez-vous, si, juillet existe, c'est la saison des blockbusters, ces films qu'on va voir en pantacourt ou débardeur, espérant dans la file d'attente que la clim' ne sera pas trop forte. Ce fut par exemple la saison d'Inception, dont l'un des points faibles était justement une strate de rêve appelée les limbes. Point faible parce qu'on aurait rêvé ces limbes visuellement plus folles que cette mégalopole de sable. C'était pourtant plutôt joli, ces immeubles qui s'effondrent comme des pans de la banquise.
L'idée est là : les limbes, c'est la neige ; c'est le blanc. Page vierge, plage blanche, microsoft word tout juste ouvert. L'année pas encore recommencée, 2010 qui n'en finit pas de finir.
Limbes donc. Et cinéma.
Plusieurs manières de s'y rendre. En début de troisième épisode d'une trilogie célèbre, par exemple. Verbinski et Wachowski :
Ou en scaphandre. Mais alors il faut attendre la toute fin du film. Dans tous les cas, les limbes renferment un écran de cinéma, salle noire ou rideau aquatique. On y découvre la genèse de l'humanité (De Palma, en blanc) ou sa fin (Cameron, en bleu).
Autre façon d'aborder les limbes : de dos. Abrams et Tarantino.
Patrie d'origine de ces quelques Robinsons : Pirates des Caraïbes 3, Matrix Revolutions, Mission to Mars, Abyss, Star Trek et Kill Bill 1. Nous reviendrons bientôt ! D'ici là, bon courage à tous pour la traversée des deux semaines à venir.
(Le Peuple Migrateur).
Camille.
Pourtant on se croirait au mois de juillet : depuis deux semaines, plus un post sur mauvaises langues. Souvenez-vous, si, juillet existe, c'est la saison des blockbusters, ces films qu'on va voir en pantacourt ou débardeur, espérant dans la file d'attente que la clim' ne sera pas trop forte. Ce fut par exemple la saison d'Inception, dont l'un des points faibles était justement une strate de rêve appelée les limbes. Point faible parce qu'on aurait rêvé ces limbes visuellement plus folles que cette mégalopole de sable. C'était pourtant plutôt joli, ces immeubles qui s'effondrent comme des pans de la banquise.
L'idée est là : les limbes, c'est la neige ; c'est le blanc. Page vierge, plage blanche, microsoft word tout juste ouvert. L'année pas encore recommencée, 2010 qui n'en finit pas de finir.
Limbes donc. Et cinéma.
Plusieurs manières de s'y rendre. En début de troisième épisode d'une trilogie célèbre, par exemple. Verbinski et Wachowski :
Ou en scaphandre. Mais alors il faut attendre la toute fin du film. Dans tous les cas, les limbes renferment un écran de cinéma, salle noire ou rideau aquatique. On y découvre la genèse de l'humanité (De Palma, en blanc) ou sa fin (Cameron, en bleu).
Autre façon d'aborder les limbes : de dos. Abrams et Tarantino.
Patrie d'origine de ces quelques Robinsons : Pirates des Caraïbes 3, Matrix Revolutions, Mission to Mars, Abyss, Star Trek et Kill Bill 1. Nous reviendrons bientôt ! D'ici là, bon courage à tous pour la traversée des deux semaines à venir.
(Le Peuple Migrateur).
Camille.
2 commentaires:
Ces images sont magnifiques, merci Camille.
Joli post Camille, sur un thème qui m'intéresse beaucoup, je te raconterai. Merci !
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