Regardez, nous en reparlerons.
Thor, de Kenneth Branagh (?!) et avec d'autres gens qui n'ont rien à y faire, sortie prévue en avril 2011.
The Tree of life, de Terrence Malick, sortie prévue en mai 2011.
Noémie
"OH-MY-GOD ! You want to steal Scarlett Johansson ?" (St Trinian's)
Adèle Blanc-Sec est donc un produit Besson dans la lignée des séries Taxi et Arthur et les Minimoys. Le saviez-vous ? Sur l’affiche de Taxi 4 se trouvait une plaque d’immatriculation portant les lettres DAB. Distributeur Automatique de Billets.
La sortie en salle n'est plus que le moment furtif où on rembourse le film. L'objectif n'étant pas le cinéma, mais la télé. La diffusion pendant les fêtes. D’où, Louise Bourgoin. De la télé à la télé. Si elle faisait une Luchini-girl correcte dans La Jeune Fille de Monaco, elle rejoint ici le niveau du comédien amateur pas fichu d’articuler.
A la télé, aussi, il y a la pub. Day 1 des écoles de marketing : deux choses font vendre, le sexe et la bouffe. Besson applique la recette. D’abord, avec le personnage du commissaire qui ne pense qu’à ses steaks. Ensuite, avec Louise Bourgoin dans sa baignoire, l’eau en dessous des seins. Assaisonnez le tout d’une plaisanterie graveleuse passant du ventre au slip environ toutes les deux minutes.
Day 2 des écoles de marketing : on ne vous demande pas d’être inventifs, mais d'être efficaces. Besson copie/colle ainsi la voix-off des Jean-Pierre Jeunet, et essaye tant bien que mal de reproduire l’atmosphère parisienne d’Un Long Dimanche de Fiançailles.
Conséquence de ce peu d'engagement artistique pour l’opération commerciale qu’est Adèle : la paresse. De la part du compositeur Eric Serra, qui sert la soupe ; du monteur, qui ne fait reposer ses raccords que sur des effets de conversations parallèles.
Le problème, c'est qu'en plus d'être nul, c'est engagé. Adèle et sa France utopique – où les Arabes, encore d’un seul côté de la Méditerranée, meurent victime de leur cupidité, tandis qu’en France tout le monde s’appelle Espérandieu, Petitblanchard - Capponi ou Zborowski, grand maximum. Quelle surprise de remarquer que Besson a eu la permission de filmer l’Elysée. Vous étiez encore là, à la fin du générique, quand il remercie le gouvernement ? Les momies ressemblent toutes à François Mitterrand. Logique.
Pour Noël 1997, j'avais reçu le Temple Egyptien en Lego® (la plus grosse boîte de la collection Egypte, quoi. Le bonheur.) Les histoires que j’y inventais ressemblaient à la séquence du début d'Adèle Blanc-Sec, dont le décor de temple est la réplique exacte, le plagiat visuel du Lego®. Mes répliques aussi ressemblaient à celles du film. La différence, c’est qu’en jouant, j’étais influencé par Indiana Jones et les Aventuriers de l’Arche Perdue... Compte tenu de la différence qualitative entre l’œuvre de Spielberg et la mienne, je vous le demande : qu’inventeront les gosses qui essayeront de copier Adèle Blanc-Sec ?
Il y a tout dans Skyline. De la mauvaise foi, du ridicule, de la cupidité, du machisme, de la bêtise, du manque de talent. Des cadrages foireux, des trucages ratés, du plagiat (un procès est d’ailleurs en cours avec Sony). Un personnage qui urine en accéléré et sort des toilettes à la vitesse normale, reprenant son jeu torturé (celui qui a le même bouc que le voleur de Raiponce, ça doit être à la mode). Il n’y a pas beaucoup d’acteurs, mais on sent qu’à l’exception des quelques uns qui viennent de séries, les réalisateurs les ont ramassés sur Youporn ou dans la famille des quelques idéalistes qui leur ont prêté de l’argent.
On se dit bien au début qu’il y a de l’idée, cette lumière qui attire les humains dehors et les détruit. La scène d’ouverture entre dans la catégorie « prometteuse » puisqu’on n’y voit rien : on se dit que ces mecs sont culottés, voire ingénieux, que le film commence sur des chapeaux de roue et qu’à ce rythme-là, ils vont aller très loin. Et puis non : l’instant d’après, flash-back, une blonde à la lèvre supérieure anesthésiée par le silicone regarde son mec tatoué raconter sa jeunesse. Il y a ensuite une fête pour faire comme dans Cloverfield, sauf qu’ici on n’aura pas le courage ni le talent de maintenir le parti pris de la caméra subjective jusqu’au bout. Quant à la fameuse Lumière Qui Tue, elle sert surtout à justifier que les volets soient tirés en permanence, et évite que l’on ait à rajouter à l’image, à travers les fenêtres, la ligne d’horizon de Los Angeles, justement… Escrocs avec ça ! Le truc, au début, c’est d’ailleurs de ne pas filmer l’horizon mais le sol (ces fameux plans de buildings vus du dessus, vous savez), tandis que d’espèces de météores bleutés viennent se poser au sol. L’idée est venue aux frères Strause lorsqu’ils ont filmé sous l’eau un acteur plonger : les météores entrent dans l’atmosphère avec la même déflagration qu’un corps qui entre dans l’eau ; ensuite, les vaisseaux extra-terrestres se déplacent comme des pieuvres (donner l’impression qu’un film se passe sous l’eau, c’est une idée de Cameron sur Avatar, qui n’a pas fini d’être recopié). Ça doit sûrement vouloir dire que les acteurs sont dans un aquarium et qu’ils sont cons comme des poissons rouges (il faut les voir tenter une sortie, échouer, remonter, proposer cinq minutes après : « bon, on réessaye ? », et débattre entre eux, avec des gros mots et des poussées de testostérone).
C’est qu’il en faut, des dialogues : Skyline est un huis-clos. Les personnages ne quittent jamais le bocal, soit l'hôtel de luxe où logea l'équipe de production. De la piscine au toit à la piscine au toit en passant par les escaliers les toilettes et le salon. Des acteurs, il doit y en avoir 12 en tout. Les autres humains aperçus sont des pixels. A vrai dire, c’est cette trouvaille de l’aspirateur céleste à corps humains qui m’avait excité, je trouvais l’affiche vraiment chouette (mais « du ciel viendra l’enfer », c’était déjà la tagline du Choc des Titans, j’aurais dû me méfier…). A la place, le petit nombre d’acteurs permet deux choses : 1) Plus ils meurent vite, plus ils en font des caisses. 2) On sait qu’aucun nouveau personnage ne peut apparaître, passée une heure de film. Donc que personne ne peut mourir, et surtout pas la jolie blonde. Quant à l’aspirateur céleste, on le voit à peine, et il est mal filmé.
Voilà, c’est ce qu’il y a de bien avec Skyline : c’est complètement nul. Ce n’est pas seulement un film qui manque d’imagination, ou un film raté parce que la trame est prévisible ou que les acteurs manquent de conviction. Il se situe à l’endroit où les extrêmes se touchent, où on cesse de se sentir floué pour retrouver l’enthousiasme qu’on a devant les œuvres d’exception. Vous connaissez Ed Wood ? Skyline est à Ed Wood ce que Michael est à Michael Jackson. Une œuvre posthume. C’est pourquoi il est hors de question de le prendre au sérieux, de lui faire les reproches qu’on fait aux vrais films. La sympathie n’est évidemment pas le premier sentiment qu’il suscite : il y a quelque chose d’assez prétentieux dans le fait de se moquer d’un réalisateur (en l’occurrence Michael Bay, quand un personnage, animateurs d’images de synthèse comme les frères Straub, raconte que son travail sur des combats de robots est débile) pour ensuite le copier (quand la caméra filme en contre-plongée deux personnages au-dessus desquels passe, au ralenti, un énorme objet, plan fétiche du premier Transformers parodié d’ailleurs dans Raiponce aussi – décidément…). Mais non, on n’est finalement pas fâché. A force de vouloir jouer aux Californiens, les frères Strause sont mignons ; bêtes, mais comme un poussin, un veau ou un gosse de 12 ans peut l’être. Même Zack Snyder, quand il faisait 300, avait encore trop de recul vis-à-vis de son film pour qu’on croie vraiment à la bêtise de ses personnages. Les Spartiates ne sont pas débiles, ils sont vides. Ce sont des coquilles parlantes avec des capes et la peau qui brille. Les héros de Skyline, eux, en revanche, ont juste ce qu’il faut d’absence de profondeur pour concurrencer les personnages de ces soap opera dont on a oublié l’existence depuis qu’on a cessé de rendre visite à nos grands-parents en début d’après-midi, quand ils regardaient Derrick, Les Feux de l’Amour ou Amour, Gloire et Beauté.
Le plus beau dans tout ça, c’est qu’il s’agit d’extra-terrestres qui se nourrissent de cerveaux et les chient ensuite. Cette métaphore du projet du film est accompagnée de son machisme, qui valorise les hommes pour mieux se débarrasser des femmes - sauf quand elles sont de gentilles pondeuses. La tentatrice est la première à mourir, la jalouse la deuxième (en plus elle fume ; le plaidoyer contre le tabagisme passif a été le moment où le public a communié dans un seul éclat de rire sarcastique et réjoui), l’épouse-qui-rappelle-maman la troisième. Les garçons sont dévorés par des aliens à tête de vulve jusqu’à ce que le héros prenne son courage et un parpaing à deux mains pour éclater l’une de ces obscénités, et sauve sa jolie copine enceinte. J’ai cherché : pas une once de second degré. Pur navet. Comme Ed Wood fou de joie à l’idée de pouvoir filmer une pieuvre mécanique, les Strause ne se sont véritablement pas soucié de ce qu’ils disaient, de ce que disaient leurs personnages, de ce que disait leur film. J’ai attendu, guetté : aucun sursaut, aucune prise de conscience, aucun changement de cap. A aucun moment ces techniciens n’ont quitté des yeux leur idée vendeuse : réaliser le premier film catastrophe à très petit budget (12 millions de dollars, soit à peine plus que le budget de la scène d’Independence Day où Jeff Goldblum joue aux échecs dans Central Park). De la même manière qu’Ed Wood, lorsqu’il tourna Plan 9 From Outer Space, ne quitta jamais des yeux son bonheur d’enfin tourner un film avec Bela Lugosi, et ne fit attention ni aux erreurs de raccords ou tout simplement au jeu des acteurs. Revoyez le film de Tim Burton, Ed Wood, et voyez Skyline. Les deux se complètent, un peu comme Boulevard de la Mort et Planète Terreur.
Bonheur donc de voir un film aussi nul (bon, heureusement qu’il est court). Où l’on n’est même pas mauvaise langue quand on dit que les acteurs ne savent pas jouer : quand un personnage allume une cigarette après avoir ouvert le gaz, regarde l’alien qu’il va faire sauter, et lâche : « vaya con dios, son of a bitch », la conscience nostalgique de la nullité de sa réplique ne vient en rien pervertir le ridicule complet de sa posture. Mais les Frères Strause n’ont rien à perdre. Dommage pour eux, si leur film rembourse ses frais (ce qui risque d’arriver), ils se sentiront obligés de progresser, et cesseront d’être les plus nazes du Z, pour ne plus être que de très mauvais réalisateurs. En attendant, Skyline est un film adorable. Adorable et précieux, enfin, utile. A tous ceux qui pensent encore qu’Expendables est un nanar, que Michael Bay est un bourrin, ou que Cloverfield n’est pas une merveille, je dis : allez voir Skyline. Vous vous rendrez compte de ce qu’est, vraiment, une belle daube.
Camille.
Oui, j'en dirai ici plutôt du bien, mais pas vraiment à cause des films (on parlera peut-être de leur qualité, plus bas...). D'abord parce que j'admire JK Rowling, pas pour son imagination mais pour qui elle est. J'aime bien cet oncle Picsou moderne, femme richissime ayant toujours gardé l'humilité apprise de ses périodes de chômage (je dis ça parce que j'ai vu le documentaire d'une heure qui lui est consacré sur le DVD de bonus du 6...). Ensuite, parce que Harry Potter est le plus long épisode du Truman Show jamais réalisé. C’est une métaphore de la résistance contre le totalitarisme, ou de l’élite british, ou une réécriture des récits initiatiques médiévaux – c’est surtout un énorme document anthropologique sur la puberté. Personne, jamais, ni Shirley Temple, ni Haley Joel Osment, n’a vu son corps évoluer avec la même régularité à l’écran que Daniel Radcliffe, Rupert Grint et Emma Watson. Corps, visages, regards ont changé. Je suis allé voir le premier Harry Potter le 1er janvier 2002, j’étais en Première L. Maintenant j’ai mon bac, mes études sont finies. Je n’ai pas fait gaffe aux sorties des livres (que j'ai lus avec parfois deux ans de retard), mais je réalise que j’ai suivi les films. Chaque affiche a un effet Madeleine de Proust. Je me souviens de l’endroit où je les voyais le plus.
La saga des Potter aura aussi été l’occasion d’un déferlements d’effets spéciaux. La puberté des acteurs aura accompagné celle des ordinateurs, dont on a vu la puissance évoluer petit-à-petit (comparer Dobby dans le 2 et le 7 promet d'être intéressant).
3.
D'ailleurs, le plan suivant est assez important.
Nous étions donc le 1er janvier 2002 et je me souviens avoir été très surpris d'apercevoir un dragon en images de synthèse, inutile à l'avancée du scénario, en plein milieu du film. C'est le moment où j'ai compris que les images de synthèse avaient cessé de représenter un artifice de bouquet final, un objet de spectacle comme elles l'avaient été dans les années 90. Ce plan, c'est le début du cinéma tout-numérique. Où l'on peut rajouter tant qu'on veut. Quelques jours plus tard, en 2002 toujours, je suis allé voir La Communauté de l'Anneau, et j'ai vu ce travelling impossible sur la bataille de Sauron, lors du prologue. Deux claques. Disons qu'en matière d'effets spéciaux, Terminator 2 et Jurassic Park ont inauguré les années 90, Harry Potter 1 et La Communauté de l'Anneau les années 2000, et Avatar les années 2010.
1.
Allez, la musique.
Dans le 7.1, il n'y aura peut-être pas Poudlard, mais je peux vous garantir qu'il y aura de la musique dès le logo Warner Bros., et que la caméra, c'est le rituel, passera au travers. Les compositeurs ont valsé : c'était John Williams au début(1-2-3), puis Patrick Doyle (4), Nicholas Hooper (5-6). Ce à quoi il faut s'attendre mercredi, c'est un changement d'ambiance : le tandem Yates à la réalisation/Hooper au score est modifié, le français Alexandre Desplats est aujourd'hui le compositeur (7.1, 7.2). Desplats, c'est Benjamin Button et Tamara Drewe, pour vous faire une idée. Quant au chef-d’œuvre, tous scores confondus, on le cherchera du côté de Williams, sur la BO du Prisonnier d’Azkaban, avec ses accents médiévaux, pourtant parfois jazzy aussi, sans oublier les envolées lyriques aux cordes (Buckbeak’s Flight, moment d'émerveillement en vol qui cite Titanic, mais sera repris dans Avatar et dans Dragons). Mention spéciale pour la musique du logo d’Harry Potter 4 (le meilleur moment de ce film-là), qui évoque Batman.
Harry Potter, c’est surtout l’un des plus énormes melting-pots d’imaginaires qui se soient produits depuis Star Wars. Et ceux qui se figurent encore qu'il s'agit d'un imaginaire enfantin sont à côté de la plaque. 7 tomes, 7 ans, 7 classes de la 6e à la Terminale ; cela doit fonctionner à peu près pareil en Angleterre. 7 parce que cela permet de répartir deux fois trois ans autour d'un axe qui change tout, la 4e année (ici, la 4e année est à la fois le moment de l'incarnation de Voldemort, et l'arrivée du sexe dans les relations entre élèves, oh-la-la.).Ce que j’ai toujours aimé : les plans du château. Tous. Toujours prétextes à des solos de la musique, ils s'assombrissent également au fil des films. Poudlard ressemble de moins en moins à une image d’Epinal, et de plus en plus à un espace mental.
4.6.
Bon, les images que j'ai choisies ne reflètent pas forcément bien l'idée d'espace mental. J'aurais dû prendre le plan dans l'escalier de phare du troisième épisode (sortie du cours de divination), ou bien ce moment du 5. où la caméra s'élève et, filmant Poudlard en plan zénithal donne une impression de labyrinthe. Regardez plutôt l'évolution des plans d'escaliers : cliché léché dans le 1., vraie composition dramatique dans le 6 :
1.6.
Ceci, encore, extrait du 6 :
2.La statue de sanglier que l'on voit dans ce plan est assez célèbre. L'original se trouve dans un marché près du Palazzo Vecchio, à Florence. Dans le Hannibal de Ridley Scott, qui se passe là-bas, c'est une fontaine qui sert à se laver les mains du sang qui a éclaboussé. On en trouve également une réplique au Louvre, au pied de l'escalier avec Diane de Poitiers en Diane chasseresse. Je n'ai jamais su qui l'avait sculpté, ni pourquoi il est si célèbre, mais on le voit partout.
2. Dialogue très bref entre le décorateur et les animateurs dans la chambre des secrets.
Un mot sur les réalisateurs, la qualité des films ? Car cela compte encore... Les deux premiers, de Chris Columbus (Mrs. Doubtfire), sont sérieusement pignolants ; sans la musique et les effets spéciaux, on se sentirait rudement con. Grint, Watson et Radcliffe ont fait de sérieux progrès (Radcliffe en particulier, qui devient bon dans le 4 lorsqu'il piège Hermione en train de faire des sous-entendus grivois, et excelle dans le 6 lors de sa scène de cuite au philtre de chance). Le troisième est le meilleur de la série : il est d'Alfonso Cuaron (Les Fils de l’Homme). Virtuosité des plans séquences et esthétique morbide, un vrai travail de poète à partir des symboles proposés par la mythologie Rowling. Le quatrième, réalisé par Mike Newell (Quatre mariages et un enterrement), est le plus chargé en moments de pur nanar : on ne se remettra pas de l’arrivée à Poudlard des autres écoles. Sans les acteurs (arrivée de Ralph Fiennes) et les effets spéciaux, on se sentirait rudement con. Les bons moments du 4, on les doit aux animateurs :
Arrive ensuite David Yates, issu de la télé anglaise. Harry Potter 5 souffre de cette nouveauté : Yates devait se faire les armes. Le film, de fait, peut apparaître frustrant. Sur Harry Potter 6, Yates se surpasse : on retrouve la poésie qu’avait atteinte Cuaron dès son premier essai. C’est Yates qui a réalisé celui que vous verrez dès mercredi. Le plan où j'ai accepté David Yates, au début du 5 :
Quant à ceci... Je vous laisse découvrir.
Camille.
(6.)