11 mai 2012

Dark Shadows, la trahison ultime

Dessin CB
Boue sans femmes
Bouh ! Sans flammes
Bouse infâme,
Dark Shadows, ou l'ultime étape de la marsupilamisation du regretté T. Burton.

Ah, c'est putride !

Sachez-le : il y a dans Dark Shadows plus de plagiat que dans un film de Michael Bay. Plus de Twilight que dans Hunger Games. Plus d'obsession des seins que dans Melancholia. Plus d'auto-citations que dans le Tintin de Spielberg.
Souvenez-vous enfin des somptueux génériques d'ouverture de Batman Returns, de Sweeney Todd, de Charlie et la Chocolaterie. Maintenant, diffusez ça et ça en même temps. Vous venez de voir le générique de Dark Shadows. Nights in white satin tente de donner l'impression que ces plans de train pourris sont jolis, et on entend "I love you" pour la première fois lorsqu'apparaît le nom de Johnny Depp - qui, quelques minutes plus tard, profite d'une gâterie  hors-champ prodiguée par Mrs Burton herself (et ce n'est pas une tourte à l'humain, ni un toast.)

Et si sachant tout cela, vous voulez y aller quand-même. 

Alors, je vous en prie, regardez d'abord, même si vous n'en avez pas envie
 * La mort vous va si bien, de Robert Zemeckis
 * Hantise, de Jan de Bont. 
Comme Avengers, Dark Shadows est ennuyeux à mourir pendant 1h30 et tente de se faire pardonner sur ses 30 dernières minutes. Ne soyez donc pas dupes. Il y a plus de ce que l'on appelait "Tim Burton" dans les deux films que je vous recommande, que dans tout Dark Shadows.

 La tragédie dans tout ça, c'est qu'à une époque Burton avait réalisé un chef-d’œuvre sur le plus mauvais réalisateur de tous les temps, Ed Wood.
 Aujourd'hui... Bah, je vous laisse finir la phrase. Vous avez saisi l'idée.


C.
* * *

P.S :
     
                       

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Aïe trop tard pour moi. J'ai vu voir le désastre de mes propres yeux.

Pierre Cheval a dit…

*pu voir

quel lien avec Black Swan?

Selon toi, ARONOFSKY // BURTON ?

Camille B. a dit…

Non pas du tout ! Aronofsky = Aronofsky ! Je voulais juste rappeler que le coup de la femme-poupée de porcelaine, qui fait 80% des belles idées de la demi-heure finale de Dark Shadauze, n'était pas une idée mais la simple extrapolation clipesque d'un visuel employé à peine un an plus tôt par l'affiche de Black Swan. C'était une jolie métaphore et un bel effet de pub, que Burton en fasse la "trouvaille" majeure de son climax en dit long sur l'ambiance dans la partie de son crâne consacrée à la créativité.

Pierre Cheval a dit…

Ah ok... pas si flagrant... tu confonds tout: à la fin de Black Swan, elle se transforme en dinde de Noël pas en poupée de porcelaine.

Camille B. a dit…

ose me dire qu'Eva Green ne joue pas comme une dinde dans Dark Shadows. :)

Pierre Cheval a dit…

Dark Shadows? C'est quoi? J'ai déjà tout oublié.

Anonyme a dit…

Trop tard aussi...
Quant aux trente dernières minutes qui devaient un peu racheter le film, je ne peux rien en dire, je me suis tout simplement endormi.