Souvenez-vous. Avant que les gens ne fassent semblant de se sentir obligés de parler de foot, tout ça parce que la coupe du monde n'arrive que tous les 4 ans. Alors que finalement, ça revient vite. Et que ces incapables ---
Souvenez-vous : la Corée du Sud avait coupé tout commerce avec la Corée du Nord, qui lui avait torpillé une corvette. Naufrage, dizaine de morts. La Corée du Sud, et son secrétaire général de l'ONU. La Corée du Nord, et ses accords nucléaires passés avec l'Iran.
Alors, j'ai revu USS Alabama, un film de Tony Scott (le PETIT frère de Ridley), sorti quand j'avais 9 ans.
Et, surprise, il y avait à côté, sur mon étagère, U571 et K19 : ce que l'on appelle de manière un peu alambiquée et prétentieuse dans le jardon pseudo-pédant des aspirants scribouillards élongateurs et écarticulateurs de pauvres phrases, des FILMS DE SOUS-MARIN.
USS Alabama s'appelle Crimson Tide en VO : marée écarlate. C'est très joli, mais c'est moins cohérent avec la loi française qui veut que tous les films de sous-marin portent un nom de vaisseau (c'est la raison pour laquelle je snobe le film qui aurait dû simplement s'appeler Octobre Rouge, de John McTiernan, 1990).
Parce que le film de sous-marin est un genre, qu'il a ses lois, et que j'ai l'intention de nous faire plaisir, voilà donc, pour Mauvaises Langues, ce que nous appellerons le tag "SOUS L'OCEAN", et qui vous plongera, en ces chaudes journées d'été, dans les profondeurs glaciales des eaux bleues du monde politique.
Pacifique, 1995.
Après un lever de rideau constitué de quelques considérations aussi militaires que nécessaires, le sous-marin s'élance, et une pièce de théâtre débute. Classique avec ça : unité de temps, d'espace, d'action. On ne sortira pas du vaisseau, ni des quelques heures pendant lesquelles hésiteront brillamment Gene Hackman et Denzel Washington autour de l'épineux sujet du déclenchement de l'apocalypse nucléaire. Un bug a interrompu une transmission, on ne sait pas si la surface en a donné l'ordre ou non. C'est embêtant.
Jeu sur la claustrophobie, qui est aux films de sous-marin ce que les super-pouvoirs sont aux films de super-héros. Ici poussé à son paroxysme : vous ne remonterez pas à la surface tant que les héros ne seront pas remontés. Quand les problèmes seront réglés, en revanche, la remontée sera brutale comme un deus ex machina (ici, humani ex mare, passez-moi les déclinaisons).
Puisqu'au théâtre, vous ne bougez pas de votre fauteuil, USS Alabama s'en tient aux plans fixes, cantonne sa mise en scène au seul jeu sur les couleurs : bleu, rouge, vert.
Lors des considérations nécessaires du début, Denzel Washington donne une citation très commode : de nos jours, "enemy is war itself" (l'ennemi est la guerre elle-même). Ce qui permet de respecter la loi des 3 unités en ne montrant pas le moindre Russe. Le problème ne vient pas de la nation opposée, mais de l'homme qui veut la paix (Washington) opposé à celui qui veut la guerre (Hackman). C'est joli tout ça, et on se prend à sourire lorsqu'on remarque que, peu avant le conflit entre le Black pacifiste et le Blanc belliqueux, l'exhortation au courage des marins s'était dite en ces mots : "Go Bama !" - 'Bama pour Alabama, n'est-ce-pas.
C'est l'autre constante des films de sous-marin. Le huis-clos oblige l'histoire à reposer sur les relations entre personnages. Gene Hackman contre Denzel Washington dans USS Alabama, Matthew Mac Conaughey et Bill Paxton dans U571.
Cédons à présent au jeu des comparaisons, qui me démange depuis le début. Ce jeu sur les tensions entre individus se manifeste dans les deux films que j'ai vus par une réplique récurrente cristallisant les tenants et les aboutissants de ces histoires de translation du pouvoir. La démocratie que sont censés protéger les sous-mariniers ne les concerne pas. Sous la surface, la monarchie est en vigueur. Hackman : "We're here to protect democracy. Not apply it." (on est ici pour protéger la démocratie, pas l'appliquer). Cinq ans plus tard, Matthew Mac Conaughey : "We're not in a democracy !"
C'est toujours un huis-clos, même si U-571 essaye de balader sa caméra dans tous les sens, pour jouer de tous les travellings dont Tony Scott s'est privé.
Atlantique, 1942.
U-571 est un film pompier. Trompettes, bravoure, explosions en multi-angle... C'est que, contrairement à ce que vous pourriez croire, 1942 ne se situe pas entre 1941 et 1943, mais entre 1998 et 2001. C'est-à-dire entre Il faut sauver le Soldat Ryan et le 11-Septembre. Entre ce qui en fit, à l'époque, un film de guerre plutôt inspiré (gros succès critique), et ce qui en fait aujourd'hui un film de guerre désuet, naïf.
Procédons méthodiquement.
A) U-571, post-Soldat Ryan.
Avec le chef-d'œuvre de Spielberg, Hollywood s'est mis à piocher ses scénarios dans les batailles de la Seconde Guerre comme un enfant de 6 ans dans les gâteaux Delacre de sa mamy. J'ai l'air de me moquer, mais, à l'exception de Windtalkers (John Woo, 2001), j'aime beaucoup La Ligne Rouge (Terrence Malick, 1998), Pearl Harbor (Michael Bay, 2001) et surtout le diptyque Mémoires de nos Pères/Lettres d'Iwo Jima (Clint Eastwood, 2006). Et U-571 (Jonathan Mostow, 2000), oui.
L'influence de Soldat Ryan dans U-571, c'est l'incarnation, la livre de chair payée au réalisme. Exit les ennemis abstraits d'USS Alabama. Dans U-571, l'ennemi est visible, butable. J'avais déjà parlé de Jonathan Mostow sur Mauvaises Langues, au moment de Clones. Histoire de monde virtuel incarné dans le monde réel. U-571 fonctionne pareil : il incarne les ennemis qui n'étaient que virtuels à l'époque d'USS Alabama.
En plus des travellings, Mostow accomplit tout ce que Tony Scott n'avait pas fait, et en particulier le changement de point de vue. Le sous-marin plonge, puis remonte, puis plonge à nouveau. On change de sous-marin en cours de route, on adopte le point de vue d'un avion, d'un cuirassé nazi... Il faut le voir, ce sous-marin. Rendre sensible l'engin, booster le genre pour le rendre excitant - ce qui n'est pas l'adjectif auquel on pense spontanément à l'idée d'un film dans un sous-marin. Contrairement à l'ouverture d'USS Alabama, composée d'images d'archives, Mostow immerge donc directement son spectateur dans la jouissance du genre, au cours d'une scène de torpillage dont l'aboutissement n'est pas tant l'explosion du navire visé que le fameux plan emblématique qu'est le point de vue du périscope.
boum
Les films post-Soldat Ryan que j'ai évoqués sont conçus comme des hommages, ce qui explique en partie leur lyrisme. Dans USS Alabama, le grand moment, c'était l'immersion, accompagnée d'un chœur masculin entonnant avec dignité et l'objectif très marqué de vous foutre des frissons la prière aux marins chantée par Kate Winslet à la messe, dans Titanic : "... for those in peril on... the sea..." Et l'antenne de l'écoutille disparaissait lentement sous la surface. Dans U-571, l'immersion est filmée du point de vue du sous-marin (mise-en-scène minimale). Le moment d'épanchement lyrique, c'est le départ des soldats, accompagné par une musique copiée/collée du thème composé par John Williams pour Soldat Ryan. A une note près. Dieu que c'est pompier !
et donc
B) U-571, pré-11-Septembre.
Pour faire simple, cela tient au manichéisme généralisé. U-571 est un film de guerre marqué par une naïveté d'avant-guerre facile à repérer :
- personne ne meurt d'une mort absurde (on passe le flambeau, on se rachète, on sauve l'équipage)
- les méchants sont très méchants (scène où les nazis fusillent des naufragés anglais)
- le meurtre de ceux-ci ne pose aucun problème à personne (Thomas Kretschmann, abonné au rôles de nazis - Le Pianiste, La Chute, Walkyrie - y passe quand-même assez brutalement).
Parler de ça aujourd'hui n'est pas innocent. A l'instar des productions Besson qui ne connaissent pas la honte (Taken, From Paris with Love), Hollywood se remet à servir un discours puéril (GI Joe, Le Choc des Titans, Iron Man 2, Prince of Persia...) que la chute des tours lui avait appris à nuancer (tous les films de vengeance : Spiderman, Batman Begins, A Vif, Kill Bill, Gran Torino...)
U-571 brille surtout pour la séquence qui lui a rapporté l'Oscar des meilleurs effets sonores : à une heure et demie de film, le sous-marin doit plonger au-delà des 200 mètres de profondeur. La trouille est alors construite autour du concert de grincements produits par les frêles parois métalliques assaillies par la pression. Pas de musique pendant un certain temps, juste les bruitages. Un vrai bonheur.
Reste K-19 sur mon étagère. K-19, c'est du Katryn Bigelow (vous la connaissez : première réalisatrice oscarisée, pour Démineurs). Et je suis curieux. Parce que, je résume : avant Soldat Ryan : menace abstraite, guerre froide. Et avant le 11-Septembre : menace concrète, mais naïve. K-19 est sorti trop peu de temps après la chute des tours pour en avoir véritablement pris compte, changeant la menace concrète naïve en menace concrète inquiétante, façon terrorisme. Le film de Bigelow marque cependant un retour à la Guerre Froide du premier tome de notre mignonne petite trilogie.
Alors, je suis curieux.
Je vous tiens au courant
Camille
Souvenez-vous : la Corée du Sud avait coupé tout commerce avec la Corée du Nord, qui lui avait torpillé une corvette. Naufrage, dizaine de morts. La Corée du Sud, et son secrétaire général de l'ONU. La Corée du Nord, et ses accords nucléaires passés avec l'Iran.
Alors, j'ai revu USS Alabama, un film de Tony Scott (le PETIT frère de Ridley), sorti quand j'avais 9 ans.
Et, surprise, il y avait à côté, sur mon étagère, U571 et K19 : ce que l'on appelle de manière un peu alambiquée et prétentieuse dans le jardon pseudo-pédant des aspirants scribouillards élongateurs et écarticulateurs de pauvres phrases, des FILMS DE SOUS-MARIN.
USS Alabama s'appelle Crimson Tide en VO : marée écarlate. C'est très joli, mais c'est moins cohérent avec la loi française qui veut que tous les films de sous-marin portent un nom de vaisseau (c'est la raison pour laquelle je snobe le film qui aurait dû simplement s'appeler Octobre Rouge, de John McTiernan, 1990).
Parce que le film de sous-marin est un genre, qu'il a ses lois, et que j'ai l'intention de nous faire plaisir, voilà donc, pour Mauvaises Langues, ce que nous appellerons le tag "SOUS L'OCEAN", et qui vous plongera, en ces chaudes journées d'été, dans les profondeurs glaciales des eaux bleues du monde politique.
Pacifique, 1995.
Après un lever de rideau constitué de quelques considérations aussi militaires que nécessaires, le sous-marin s'élance, et une pièce de théâtre débute. Classique avec ça : unité de temps, d'espace, d'action. On ne sortira pas du vaisseau, ni des quelques heures pendant lesquelles hésiteront brillamment Gene Hackman et Denzel Washington autour de l'épineux sujet du déclenchement de l'apocalypse nucléaire. Un bug a interrompu une transmission, on ne sait pas si la surface en a donné l'ordre ou non. C'est embêtant.
Jeu sur la claustrophobie, qui est aux films de sous-marin ce que les super-pouvoirs sont aux films de super-héros. Ici poussé à son paroxysme : vous ne remonterez pas à la surface tant que les héros ne seront pas remontés. Quand les problèmes seront réglés, en revanche, la remontée sera brutale comme un deus ex machina (ici, humani ex mare, passez-moi les déclinaisons).
Puisqu'au théâtre, vous ne bougez pas de votre fauteuil, USS Alabama s'en tient aux plans fixes, cantonne sa mise en scène au seul jeu sur les couleurs : bleu, rouge, vert.
Lors des considérations nécessaires du début, Denzel Washington donne une citation très commode : de nos jours, "enemy is war itself" (l'ennemi est la guerre elle-même). Ce qui permet de respecter la loi des 3 unités en ne montrant pas le moindre Russe. Le problème ne vient pas de la nation opposée, mais de l'homme qui veut la paix (Washington) opposé à celui qui veut la guerre (Hackman). C'est joli tout ça, et on se prend à sourire lorsqu'on remarque que, peu avant le conflit entre le Black pacifiste et le Blanc belliqueux, l'exhortation au courage des marins s'était dite en ces mots : "Go Bama !" - 'Bama pour Alabama, n'est-ce-pas.
C'est l'autre constante des films de sous-marin. Le huis-clos oblige l'histoire à reposer sur les relations entre personnages. Gene Hackman contre Denzel Washington dans USS Alabama, Matthew Mac Conaughey et Bill Paxton dans U571.
Cédons à présent au jeu des comparaisons, qui me démange depuis le début. Ce jeu sur les tensions entre individus se manifeste dans les deux films que j'ai vus par une réplique récurrente cristallisant les tenants et les aboutissants de ces histoires de translation du pouvoir. La démocratie que sont censés protéger les sous-mariniers ne les concerne pas. Sous la surface, la monarchie est en vigueur. Hackman : "We're here to protect democracy. Not apply it." (on est ici pour protéger la démocratie, pas l'appliquer). Cinq ans plus tard, Matthew Mac Conaughey : "We're not in a democracy !"
C'est toujours un huis-clos, même si U-571 essaye de balader sa caméra dans tous les sens, pour jouer de tous les travellings dont Tony Scott s'est privé.
L'influence de Soldat Ryan dans U-571, c'est l'incarnation, la livre de chair payée au réalisme. Exit les ennemis abstraits d'USS Alabama. Dans U-571, l'ennemi est visible, butable. J'avais déjà parlé de Jonathan Mostow sur Mauvaises Langues, au moment de Clones. Histoire de monde virtuel incarné dans le monde réel. U-571 fonctionne pareil : il incarne les ennemis qui n'étaient que virtuels à l'époque d'USS Alabama.
En plus des travellings, Mostow accomplit tout ce que Tony Scott n'avait pas fait, et en particulier le changement de point de vue. Le sous-marin plonge, puis remonte, puis plonge à nouveau. On change de sous-marin en cours de route, on adopte le point de vue d'un avion, d'un cuirassé nazi... Il faut le voir, ce sous-marin. Rendre sensible l'engin, booster le genre pour le rendre excitant - ce qui n'est pas l'adjectif auquel on pense spontanément à l'idée d'un film dans un sous-marin. Contrairement à l'ouverture d'USS Alabama, composée d'images d'archives, Mostow immerge donc directement son spectateur dans la jouissance du genre, au cours d'une scène de torpillage dont l'aboutissement n'est pas tant l'explosion du navire visé que le fameux plan emblématique qu'est le point de vue du périscope.
boum
Les films post-Soldat Ryan que j'ai évoqués sont conçus comme des hommages, ce qui explique en partie leur lyrisme. Dans USS Alabama, le grand moment, c'était l'immersion, accompagnée d'un chœur masculin entonnant avec dignité et l'objectif très marqué de vous foutre des frissons la prière aux marins chantée par Kate Winslet à la messe, dans Titanic : "... for those in peril on... the sea..." Et l'antenne de l'écoutille disparaissait lentement sous la surface. Dans U-571, l'immersion est filmée du point de vue du sous-marin (mise-en-scène minimale). Le moment d'épanchement lyrique, c'est le départ des soldats, accompagné par une musique copiée/collée du thème composé par John Williams pour Soldat Ryan. A une note près. Dieu que c'est pompier !
et donc
B) U-571, pré-11-Septembre.
Pour faire simple, cela tient au manichéisme généralisé. U-571 est un film de guerre marqué par une naïveté d'avant-guerre facile à repérer :
- personne ne meurt d'une mort absurde (on passe le flambeau, on se rachète, on sauve l'équipage)
- les méchants sont très méchants (scène où les nazis fusillent des naufragés anglais)
- le meurtre de ceux-ci ne pose aucun problème à personne (Thomas Kretschmann, abonné au rôles de nazis - Le Pianiste, La Chute, Walkyrie - y passe quand-même assez brutalement).
Parler de ça aujourd'hui n'est pas innocent. A l'instar des productions Besson qui ne connaissent pas la honte (Taken, From Paris with Love), Hollywood se remet à servir un discours puéril (GI Joe, Le Choc des Titans, Iron Man 2, Prince of Persia...) que la chute des tours lui avait appris à nuancer (tous les films de vengeance : Spiderman, Batman Begins, A Vif, Kill Bill, Gran Torino...)
U-571 brille surtout pour la séquence qui lui a rapporté l'Oscar des meilleurs effets sonores : à une heure et demie de film, le sous-marin doit plonger au-delà des 200 mètres de profondeur. La trouille est alors construite autour du concert de grincements produits par les frêles parois métalliques assaillies par la pression. Pas de musique pendant un certain temps, juste les bruitages. Un vrai bonheur.
Reste K-19 sur mon étagère. K-19, c'est du Katryn Bigelow (vous la connaissez : première réalisatrice oscarisée, pour Démineurs). Et je suis curieux. Parce que, je résume : avant Soldat Ryan : menace abstraite, guerre froide. Et avant le 11-Septembre : menace concrète, mais naïve. K-19 est sorti trop peu de temps après la chute des tours pour en avoir véritablement pris compte, changeant la menace concrète naïve en menace concrète inquiétante, façon terrorisme. Le film de Bigelow marque cependant un retour à la Guerre Froide du premier tome de notre mignonne petite trilogie.
Alors, je suis curieux.
Je vous tiens au courant
Camille
7 commentaires:
Monsieur apparemment c'est le seul moyen que j'ai pour vous joindre , Je ne vous trouves pas dans Facebook et dans votre lien "www.independencia.fr" je ne comprend RIEN !
Du coup je suis perdu .
Et euh..Pour avoir un sujet sur ce blog : Je connais pas Sous l'Océan x')
Bref vous pouvez toujours me contacter . Euh..par Msn : Ah bah nah je dit pas mon e-mail dans un site public :p
Déborah Déborah Déborah !!je te suggère de trouver le groupe facebook qui s'appelle "mauvaises langues" : l'un des deux administrateurs, c'est moi. Alors tu m'ajoutes en ami, et hop ! Je ne te lâche plus. Sinon, je peux aussi essayer de te chercher (ce que je vais faire dans l'instant)
Ton commentaire me fait très plaisir.
Je vous ai retrouver !:D
Mais avant je dois faire des modifications donc cela attendras !
J'ai fait des recherches et vous avez 22ans ?!Enfin je ne suis pas sure .
(J'ai le droit de faire des fautes vous êtes plus mon prof !:D)
Histoire de vous faire baver dans 3jours je débarques pour les U.S.A !!
Des "modifications" ? Tu veux dire, des "réglages de confidentialité" ;)
Olivia m'a retrouvé aussi. je me demande s'il faut que je "modifie" des choses aussi. pour ma date de naissance en tout cas, tu t'es plantée ! Il y a 22 ans, nous étions en 1988, et Disney sortait Oliver et Compagnie - qui n'est pas inspiré de Conan Doyle, mais de Dickens.
et, oui, je suis très jaloux
Je le savais vous êtes plus vieux !:D
Vous avez 35 et puis voilà , quand a Facebook j'abandonne :) .
Jour 2 avant le départ
Ce vendredi le collège été triste :(
Mr.Barbaud est décédée le soir tu jeudi et nous avons rendu un hommage tous le monde pleurer , y compris Mme.Richard elle était effondrer .
C'est très mignon tout ça (ou très triste, ça dépend des paragraphes), mais je me permets de vous rappeler que vous êtes sur un blog de cinéma, et qu'il y a d'autres moyens plus pratiques pour ce genre de discussion... Olivia a ajouté Camille sur Facebook, tu devrais faire pareil, Déborah. :-)
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