21 septembre 2011
La guerre est déclarée
20 septembre 2011
Ô, David O. Russell
Avec
I <3 Huckabees, de David O. Russell (2004).
9 septembre 2011
Blood on the Dancefloor (Part Two)
Saurez-vous les reconnaître ?
1 septembre 2011
Aphorismes pour Melancholia
* Il y avait plus de mélancolie dans le seul plan de Marie-Antoinette où Kirsten Dunst quitte Versailles au lever du soleil, que dans tout Melancholia.
* Spiderman 2 + 2012 + Dogville = Melancholia
(dernier plan de Spiderman 2)
* Ils auraient donc pu donner le prix d’interprétation à Kirsten Dunst pour Spiderman (moyennant un peu de sexe dans la toile).
* Même métaphorisée, la fin du monde de Melancholia n’a rien à voir avec la fin des vacances avant la rentrée (pardon)
* Cinq minutes de début, cinq minutes de fin, un travelling aérien et des seins : rien qu'un Hollywoodien pur et dur n’eût pas su faire.
* Lars Von Trier tente le remake de Rachel se marie, et rate. Ils auraient donc pu donner le prix d'interprétation à Anne Hathaway (moyennant un peu de sexe derrière l'église).
* Topos de l’été : la mariée se soulage dans sa robe (Maya Rudolf dans Bridesmaids [Mes meilleures amies])
* La polémique sur Hitler visait à combler le vide.
* Films d’après dépression : Le Complexe du Castor, Melancholia, ou comment retrouver le devant de la scène en apparaissant sans maquillage et en chougnant beaucoup (Mel Gibson, Kirsten Dunst).
* Cela dit, je suis bien content que Kirsten Dunst ait considéré que la scène de nu était nécessaire à l’histoire (quoique je n’en sois pas convaincu du tout).
* Le début sert surtout à nous montrer à nous, pauvres spectateurs, comme les images numériques sont laides, comme le vrai cinéma ne vient qu'après, avec les visages et le flou : ce qui nous rend Von Trier plus antipathique que quand il fait l'andouille en conférence de presse.
* « Un monde sans ficelle serait le chaos » (La Souris, G.Verbinski) : la mort de Kiefer Sutherland sert à composer le dernier plan, rien d’autre.
* Le marié n’est pas mal (Alexander Skarsgård, vu dans True Blood).
* Ces seins !
* Ridley Scott aussi aurait pu passer le même morceau de Wagner pendant tout Hannibal (l'ouverture de Tristan & Isolde), mais il a demandé à Hans Zimmer de composer une bande-originale complète.
* Pourtant les larmes de Charlotte Gainsbourg, versées sur l'humanité et des milliers d'autres choses, font de Melancholia, entre autres trouvailles épiques, un objet extra-ordinaire. Une sorte de Passion des anonymes. Il y a aussi ce travelling aérien, au-dessus de la brume et de chevaux galopant sur une route grise ; mais la musique lui colle une beauté facile. Quelques belles trouvailles, oui : un visage impassible devant la fin du monde ; un mariage qui se passe bêtement mal ; une musique qui revient en boucle, comme un mélancolique peut être obsédé par une Ouverture qui ne donnerait jamais d'œuvre complète, en somme : un art du ratage appliqué à l'ensemble du film.
C'n'N